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Chimio-immunothérapie pour combattre le cancer du sein triple négatif

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Depuis quelques mois, il est possible d’associer chimiothérapie et immunothérapie pour le traitement des cancers du sein (triple négatif).
Si la chimiothérapie a pour objectif d’éliminer directement les cellules tumorales, l’immunothérapie « boost » notre système immunitaire (nos globules blancs) pour leur permettre d’éliminer plus efficacement les cellules cancéreuses.
Ces dernières années les chercheurs du CGFL ont observé qu’en combinant chimiothérapie et immunothérapie il était possible de stimuler encore davantage notre immunité et surtout d’envoyer les globules blancs à proximité immédiate de la tumeur pour mieux l’éliminer.
Malheureusement, la chimio-immunothérapie n’est pas efficace chez toutes les patientes. Les chercheurs du CGFL ont donc pour objectif de comprendre pourquoi et surtout de trouver un moyen de contourner cette résistance. Une piste intéressante les occupe depuis plusieurs mois. En étudiant les tumeurs du sein résistantes, ils ont constaté une absence de globules blancs dans les tumeurs même lorsque la chimio-immunothérapie a été administrée, signe qu’elle n’a pas joué son rôle ou que la tumeur l’en a empêché.
En creusant un peu plus, ils ont observé que le traitement n’est pas capable d’induire une petite molécule, appelé CXCL10, qui joue le rôle « d’alarme » permettant d’attirer les globules blancs dans la tumeur. Sans alarme pour les attirer, les globules blancs sont comme déboussolés et donc incapables de se diriger dans la bonne direction de la tumeur !
A présent, les chercheurs travaillent à identifier un moyen d’induire cette alarme et plusieurs médicaments candidats ont été identifiés pour être testés en phase pré-clinique dans les mois à venir.

Votre don contribuera donc trouver comment activer cette alarme pour aider la chimio-immunothérapie et notre système immunitaire à lutter plus efficacement contre le cancer du sein !

Projet de recherche encadré par le Pr Ladoire (oncologue) et le Dr Limagne (chercheur). Il fait l’objet du travail de thèse de science de Laura Kalfeist réalisé au sein de la Plateforme de Transfert en Biologie du Cancer du CGFL et du centre INSERM « Lipides Nutrition Cancer » de Dijon.